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Robe en satin de soie beige rosé, couvert de broderies en soie bleu, jaune et lamé or, pierres bleues claires serties sur métal doré. "Les toilettes de Melle Bartet et Reichemberg sont décrites par le menu dans La Cocarde (2 novembre 1888), notamment pour le deuxième acte : le "déshabillé de forme japonaise en satin feuille-de-rose brodé de soutache et de plumetis bleu-vert. La jupe à traîne, ouvrant sur un jupon de satin à peine rosé, recouvert lui-même de mousseline de soie, ornée de volants de Malines ; le dessous, flou à miracles, s'aperçoit aussi sous la traîne et sur les côtés, et forme un bouffant de poitrine délicieux, fourni, léger, soyeux ; autour du col, petit collier-boa en martre-zibeline, noué sur le côté par un ruban rose ; coiffure Louis XVI sans poudre mais d'une forme très pure". La description provient certainement directement de la Comédie, pour les lectrices souhaitant copier les robes portées par Mellle Bartet." (Sources : catalogue d'exposition "L'art du costume à la comédie française", Paris, 2011, p. 134)